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Fabriquer du papier : recyclé et végétal.
Le papier végétale
~ Le Matériel :
- des plantes fibreuses, - un fait-tout, - de l’eau, - de la soude liquide ou lessive de soude, - un mixeur, - du chlore ou de la javel, - deux cadres de bois de la même taille (format aléatoire), sur l’un desquels est tendu un tamis (moustiquaire ou treillis fin), - un grand bac / contenant, - des tissus épais absorbants (alèze, feutre,…), - une éponge, - une presse ou des poids.
~ La collecte :
Prélever en grande quantité, des végétaux, les plus fibreux possibles, arrivés à maturité. Avec un kilo d’orties, j’ai réalisé 4 feuilles au format A4. On peut aussi utiliser par exemple, des feuilles de châtaignier, fougères, rhubarbe, poireaux, plants de courges,… mais aussi des tiges et feuilles de tulipes, du céleri, du bambou, des fanes de carottes, des feuilles de maïs… ou encore toutes sortes d’herbes, graminées, paille, algues…
~ La cuisson :
Faire cuire les végétaux morcelés dans un fait-tout pendant environ 2 heures avec 10 doses d’eau pour 1 dose de lessive de soude ou soude liquide. La soude élimine la pulpe des végétaux et ne laisse que les fibres. Remuez de temps en temps pour une cuisson homogène.
~ La pâte à papier :
Mixer ensuite les végétaux. Plus ils seront mixés, plus la pâte et donc le grain du papier seront fins. On obtient alors une pâte à papier qu’il faut rincer abondamment à travers une passoire fine ou un tissus, pour filtrer en éliminant l’eau souillée et la soude. On peut ensuite blanchir la pâte à papier avec du chlore ou de la javel. Après trois semaines, ma pâte d’orties est passée du vert foncé presque noir, au beige clair.
~ La feuille végétale :
Versez la pâte dans un bac rempli d’eau. Il doit être assez grand pour y plonger les cadres tenus en mains, et assez haut (environ 30cm) pour éviter les débordements lors de la manipulation. Plus il y a d’eau dans le bac, plus le papier sera mince.
Remuez le mélange juste avant de plonger le tamis (treillis vers le haut) et le cadre posé dessus (les deux tenus ensemble à deux mains) dans le liquide. Remonter tout doucement les deux cadres hors de l’eau, en les gardant à niveau. La pâte se repartie alors harmonieusement sur le tamis. Mouillées, les fibres ont la capacité de se lier entre elles, ce qui donne la solidité de la feuille. Sortir le tamis du bac et laisser s’égoutter l’eau.
~ Le séchage :
Enlever délicatement le cadre du dessus et retourner le tamis sur des tissus absorbants. Eponger un maximum d’eau à l’aide d’une éponge, à travers le tamis, pour que la feuille s’en détache. Le second cadre retiré, il faut recouvrir la feuille de tissus et mettre la pile sous presse ou sous des poids. Les tissus absorbent beaucoup d’eau, le séchage de ma feuille a duré une semaine, en remplaçant chaque jour les tissus mouillés par des secs.
Le séchage peut être accéléré au sèche cheveux, au fer à repassé, au soleil, ou devant un chauffage, mais le risque est que la feuille se déforme, ondule, d’où la nécessité de laisser les feuilles sous presse.
~ Allez plus loin :
On peut aussi créer des incrustations dans la feuille de papier. J’ai essayé avec des plumes, que l’on pose sur la feuille de papier, le tamis tout juste sorti du bac d’eau, avant de le retourner sur le coussin de tissus absorbants.
Pour exploiter au maximum ma pâte à papier, j’ai réalisé une dernière feuille, en versant directement l’eau du bac a travers le tamis. L’eau, pourtant claire, était encore chargée en particules d’orties et cela a suffit.
Le papier recyclé
Le matériel et l’expérience sont similairement les mêmes, mais cette fois ci se sera des fibres de cellulose en suspension dans l’eau. Il ne faut pas utiliser de soude, ni de chlore ou de javel car il n’est pas nécessaire de blanchir le papier.
Utiliser du papier toilette par exemple, pour une feuille très blanche. Le papier journal est chargé en encre, la pâte à papier sera grise. Le papier glacé ne boit pas facilement l’eau.
Déchiqueté le papier dans l’eau, chaude de préférence. Une fois imbibé, le mixer… la procédure à suivre est maintenant identique à celle précédemment développée.
On peut réaliser des feuilles de papier recyclé associé avec des végétaux. Les feuilles que j’ai réalisées sont à base de papier toilette, d’orties, de poireaux et de choux blanc.
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Merci pour votre message. Je ne sais pas si ça marche avec des palmiers, mais à priori oui ! Je serais curieuse de voir le résultat. Merci
Merci pour votre commentaire, il n’y a aucune étape nécessaire pour neutraliser la soude. Vous pouvez ajouter de l’eau après cuisson dans le mélange avant de passer le tamis. L’eau de cuisson finie dans l’évier. Au passage, elle nettoie vos canalisations.
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Bonjour !
petite question… comment faites vous pour neutraliser la soude après dissolution ?
que faites vous de l’eau de cuisson ? Merci d’avance :=)
merci pour ce travail
est ce que je pe le faire avec des palmiers !
Merci pour ce beau travail.
Je vais pouvoir essayer pour créer des supports pour dessins et peintures avec diverses techniques
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