,, ¡ sǝɹʇnɐ,p ǝnb ıoɯ snʃd ıoɯ sǝp ɐ ʎ ʃı ,,

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~ Amateurs et amatrices d’arts plastiques, bienvenus dans mon univers ! J’archive ici mes projets réalisés depuis mon entrée au collège. Les articles sont classés du plus ancien au plus récent et si ça ne te plait pas, j’ai pensé à toi, tu peux cliquer là-bas à droite pour inverser l’ordre des articles. Pense aussi à lever les yeux, là haut tu peux visiter d’autres pages du blog.                                                    Bonne visite à tous !

           Art plastiquement vôtre.

e.jpg    img056.jpgPlasticienne depuis ma tendre enfance.


La fin d’un blog… Le début d’un SITE et page FB !

Chers Amis, chers visiteurs, cet article signe la fin de mon aventure sur unblog. Merci à tous de me suivre, je continue mes projets sur un site internet fraichement ouvert !

Faites y un tour : http://monbazart.fr/

Et retrouvez moi sur ma page Facebook :

https://www.facebook.com/pages/Mon-BazArt/290296991147014

BANIERE SITE

« Artiste cinglé, simple curieux, internaute perdu ou amateur de créations, bienvenu dans mon univers ! Il te faudra bien du courage pour parcourir près de 10 ans de projets qui se mélangent dans Mon Baz’Art.

J’ambitionne de vivre au travers de mes mains, par passion pour leur habileté. Alors, égare toi dans l’évolution de ce que j’étais vers ce que je veux devenir.

N’hésite pas à partager ton regard, ton ressenti et à provoquer le débat. Je souhaite t’apprendre, te surprendre, te faire réagir puis revenir.

Artistiquement vôtre. »


Boite brico’lab

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Ce projet a débuté par la fabrication d’un caisson d’une boite parallélépipédique toute simple. Les proportions étaient libres mais les dimensions limitées à l’échelle de la main pour aboutir à une boite aisément manipulable.

Vous me connaissez, je me suis donc réjouis de démarrer un projet manuel, d’autant plus que nous avions accès aux différentes machines de l’atelier. Joie ! J’étais comme une enfant sur un terrain de jeu !

La différence entre mes projets perso et celui ci qui devait répondre à une demande, était la technique d’assemblage. J’avoue que de manière générale, j’y accorde peu d’importance puisqu’une fois peinte, la pièce ne laisse rien voir de ses raccords. Mais ici, l’attention est toute particulièrement portée sur le mode choisi pour assembler les différentes faces de la boite. Nous avons précédemment étudié les diverses techniques possibles de joindre deux pièces de bois.

Par la même occasion, nous avons profité de ce projet pour s’exercer à la manipulation du logiciel Solidworks. Ce programme est un modeleur 3D de conception assistée par ordinateur, fonctionnant uniquement sous windows, créé en 1993 par l’éditeur américain éponyme. Il génère 3 types de fichiers : les pièces, l’assemblage et la mise en plan. Ces fichiers sont en relation, donc toute modification sur l’un d’eux est répercutée vers tous les autres. J’ai commencé par modéliser les 6 faces, puis je les ai assemblées pour créer la boite avant la mise en plan composée de géométraux, coupes, et différentes vues… Voyez là haut un premier essai à la main.

Seul le couvercle de cette boite aura fait l’objet d’investigations spécifiques et aura pu prendre une forme particulière. La demande était qu’à partir d’un ou deux matériaux de récupération, nous avions à expérimenter des mises en œuvre diverses : découpe, perçage, incrustation, collage, assemblage, ponçage, grattage… Le but étant de tirer parti des caractéristiques du matériau pour révéler la matière sous un jour nouveau. J’ai commencé par expérimenter des matériaux pour appréhender leur manipulation, leur réaction et diriger mon choix.

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~ J’avais hâte de commencer la réalisation de la boite et me doutais que mon obsession du soin n’allait m’aider à optimiser mon temps. Je n’ai jamais était aussi pleine de poussière et de sciure hantée par un ponçage parfait. J’adore ! Un projet réalisé en un clin d’oeil n’a pas ma fierté devant un autre où je dépense de l’énergie, du temps et des nerfs à sa réussite. Le processus suivi pour la boite et le couvercle finalement fabriqué est raconté dans l’album photo.

Ce que j’aurai fait différemment si je pouvais retourner en arrière ? Oui, vous savez que je remets toujours en question mes projets. On apprend de ces erreurs car tout n’est pas prévisible avant la mise en œuvre. On se laisse surprendre par la tournure des évènements, c’est ça qui me plait ! Souvent on peut palier au problème mais parfois il faut s’adapter.

• Le mdf aurait été moins épais (du 10mm plutôt que du 12mm) et les dimensions légèrement diminuée (15cm plutôt que 20cm de côté).

• La découpe intérieure dans mon socle de couvercle aurait été ronde.

• Du verre aurait été choisi à la place du plexis ; plus difficile à découper bien que j’ai l’outil, mais il ne se raye pas !

• A partir du tressage en ficelle, j’aurai réalisé un système de fermeture du couvercle, ou de charnière.

• Si le temps ne m’avait pas manqué, j’aurai plus soigné la peinture de finition.

• Le système d’emboitement du couvercle aurait été revu pour plus d’efficacité.

Boite bricolab
Album : Boite brico'lab

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Salon Résonance(s) 2013 à Strasbourg : Rencontre avec Matali Crasset

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Moi intimidée ? Absolument pas . . .

La première édition du Salon Résonances s’est déroulée en novembre 2012 et a attiré pas moins de 16 000 visiteurs. En 2013, c’est du 8 au 11 novembre que le salon ou rouvert ses portes à Strasbourg.

Co-organisé par la Fédération RÉgionale des Métiers d’Art d’Alsace (FREMAA), cet événement, rassemble sur 6000m² plus de 170 créateurs européens..

La FREMAA est née de la volonté des professionnels des métiers d’art d’Alsace de se regrouper, pour organiser depuis 1996, des expositions, des salons, édite des publications… Les métiers d’arts conjuguent tradition/innovations et art/artisanat. Ils sont 217 à être référencés dans la nomenclature officielle, et témoignent d’un savoir-faire de qualité maîtrisé, à savoir la création ou la restauration de pièce unique ou en petite série. La FREMAA est aussi un label de qualité 

qui garantit l’authenticité des pièces ainsi que le virtuosité du créateur, accordé par un jury exigeant. 

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Devinez qui est la marraine de l’édition 2013 du salon résonance ? Matali Crasset !

Ce qui nous offre une transition toute trouvée pour aborder sa conférence. Matali Crasset a fait preuve de beaucoup de chaleur et de franchise, en présentant ses collaborations avec les artisans d’art, devant une salle comble essentiellement remplie d’étudiants. Lors de l’évocation de son parcours, sa voix tremble, elle n’aime pas glorifier son travail et se trouve plus aisée à honorer du celui de ses collaborateurs. On sent qu’elle prend du plaisir à être au milieu des artisans qui réalisent ses projets, elle aime mettre la main à la pâte. Elle m’a dit ne pas avoir souhaité d’être célèbre, c’est nous qui lui avons donné une notoriété avec laquelle elle n’est pas à l’aise. Il est vrai qu’il est difficile de parler de soit. Puis lors de l’échange avec le public, sa voix devient plus claire, les questions et les réponses fusent. Matali Crasset dialogue beaucoup plus facilement, le contact direct avec les étudiants lui est plus naturel et agréable. A la fin de sa conférence, elle s’entretient avec tous ceux qui le souhaitent, elle se laisse prendre en photo avec une désarmante gentillesse. J’ai été étonnée de l’accessibilité du personnage, elle est accueillante et humble. Elle me surprend à venir me poser des questions, à s’intéresser à ce que j’aime faire et à mettre le doigt sur mes qualités ainsi que mes valeurs, que je dois non seulement garder mais aussi mettre en avant.

~  Quelques mots sur Matali Crasset : La Jeanne d’Arc du design industriel, née Nathalie Crasset le 28 juillet 1965 à Châlon-en-Champagne. La référence à Jeanne d’Arc n’est pas liée qu’à une explication divine de sa créativité mais aussi à sa coupe de cheveux, qui est même devenue son emblème comme le montre son logo. C’est d’ailleurs ce que le grand public connaît le mieux d’elle, ce look à la coupe au bol, nuque rasée et lunettes à grosses montures noires. Loin d’être seulement une signature marketing, ce look entre en résonance avec le credo de Matali Crasset : faire différemment. « Mon travail est de créer de nouvelles logiques. Faire un pas de côté et créer différemment. » Pour elle le design, l’idée, le concept, le projet est antérieur au dessin, au contour du projet. Elle ajoute même « Le plus compliqué est de créer son approche en amont. Quand on dessine il y a de la déperdition par rapport à l’idée. » Je me rassure alors sur la déception que je porte à mes dessins, ces croquis que je trouve tellement loin, si peu aboutis par rapport à l’idée qui grandit dans ma tête. Cette frustration de ne pas réussir à cracher son projet aussi soigneusement qu’il peut l’être dans notre esprit me rend dingue. Bref… tout son travail est original, mais il ne fait pas preuve d’une différence qui repousse, mais de celle qu’on épouse.

logo_matali_crasset

Logo Madame Bidule


Sons, formes et volumes.

Un projet né à partir de l’écoute d’un concert très particulier dans la salle de l’Aubette à Strasbourg, où chaque participant écoute de la musique avec un casque couché dans le confort d’un salon tamisé. Une immersion dans son « soi intérieur » aux sons improvisés de Thierry Balasse (microcaptation), David Jisse (voix et transformations), Christian Zanési (électronique live) et Luc Ferrari (texte) : musiciens du studio « La Muse en Circuit », pour le festival Musica 2013. Musica est né il y a trente et un ans, sous l’impulsion du ministre de la Culture et du maire de Strasbourg de l’époque pour soutenir la création en cette région de tradition musicale. Depuis 1983, 800 compositeurs ont partagé l’aventure et 3000 œuvres ont été présentées ici, dont un tiers de créations françaises et mondiales.

festival-musica-strasbourg

Image de prévisualisation YouTube

Les sons peuvent-ils se manifester par des formes ? Nous avons tenté de répondre à la question par un travail de transfert de nos émotions, de nos sensations ressenties directement suite à l’écoute du son, sur le papier puis en volume.

Le son est immatériel, il se propage partout dans l’espace de façon invisible. Toutefois, si on lui prête un peu plus attention, on remarque qu’un son possède une structure. Il a un début, un rythme et une fin et nous pourrions parfois dessiner cette forme qui se déploie dans l’espace. Il semble naturel que des structures rythmiques inscrites dans le temps puissent avoir des correspondances avec des structures géométriques inscrites dans l’espace. Quel son, pour quelle forme, pour quelle couleur ? Nous n’établissons pas tous la même correspondance entre eux, mais notre conditionnement par la société nous pousse à interpréter similairement un son par l’image : un rond bleu, un triangle rouge…

Claude Debussy reprocha un jour à Erik Satie de ne pas se soucier assez de la forme dans ses compositions. Piqué au vif, Satie lui adressa peu après trois morceaux en forme de poire.

Le plus important pour s’approprier la demande du sujet, et aussi le plus difficile pour moi a été de me laisser aller, de libérer mon geste, mon corps tout entier. C’est la clef de la réussite pour transmettre notre façon de voir et d’interpréter la musique par la forme, de susciter ainsi une émotion au regard des autres sur notre travail. Rien de plus violent pour moi que de franchir ce blocage, celui de vouloir un résultat parfait, maitrisé et dompté au lieu d’être à l’écoute de soi, et de cesser de réfléchir, car c’est allé contre qui je suis : rigide, perfectionniste, appliquée des qualités qui sont aussi des barrières.

~ Dans un premier travail de mise en formes du son en 2D noir et blanc puis couleur, on s’aperçoit de mon cheminement vers une libération, une ouverture. Il est loin de me satisfaire par son résultat, son but d’être sonore, mais j’ai volontairement présenté les réalisations telles quelles, sans retouches pour montrer cette évolution vers la compréhension du sujet. C’est pourquoi elles sont organisées ainsi dans un carnet, bien qu’il aurait fallu les classer par familles de formes qui s’en dégagent, je garde à l’esprit la volonté de mutation. On augmente le niveau de difficulté lorsqu’il a fallu passer à la couleur. Travailler sur les contrastes, la tonique pour transcrire une série de sons, d’instruments différents.

Suite de la progression vers un travail en volume par de multiples expérimentations. Observer les effets, la réaction de la matière pour en dégager ceux qui font le plus échos au son. Là je m’éclate ! J’ai réalisé un carnet qui propose des photographies de différentes recherches et en cours de réalisation, avec des matériaux divers. Le carnet s’accompagne d’une boite avec quelques premiers volumes, dans un soucis, encore une fois de vouloir montrer mes débuts, un cheminement. Certaines expérimentations sont parfois en marge du sujet mais puisqu’il m’était venu à l’idée de vouloir les tester ce que, quelque part ils m’ont inspirés, alors pourquoi les exclure ? Je n’ai pas hésité à montrer non plus des expérimentations qui ont ratées, car on en tire des conclusions et des nouveaux essais.

Très vite, l’aspect du volume final se dessine, se concrétise dans ma tête. Une idée qui ne cessera d’évoluer au cours de sa réalisation – il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. C’est particulièrement intéressant de se laisser surprendre par l’œuvre qui se créer sous nos mains et qui parfois n’est pas le résultat imaginé. Aucune création n’est en tout points identiques à celle qu’on souhaitait à la base, il faut s’adapter aux matériaux. Une cinquantaine d’heures de travail ont été accordées à ce volume avec acharnement ! - Une base de 5 couches de papier mâché sur une structure de ballons, recouverte de sciures puis de papier de soie, découpée et enfin peinte pour la finition. - Des structures filaires formées par un fil de fer gainé de tubes souples, tordu, et peint. A le lire, ça ne parait pas si compliqué… mais il a fallu faire face aux multiples problèmes notamment de déformation au contact de liquides (peinture, colle…), de délais de séchage, et la cerise sur le gâteau : dégonfler et retirer la structure en ballons avec l’espoir que tout ce travail ne s’écroule pas… croyez vous vraiment que j’ai eu cette chance ? 

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Des couleurs différentes, des formes différentes, des matières différentes pour des sons différents – mon interprétation :

• La structure lourde, stable et compacte est à la fois légère, aérienne et plus libre. En effet, les cercles et ondulations dans l’espace semblent jaillir d’un cœur sonore matérialisé par une forme organique, sorte de blob qui laisse s’échapper le son, qui l’amplifie comme des enceintes. Sa surface n’est pas lisse, il y a du mouvement à l’intérieur, vibrations qui se manifestent sous différentes formes.

• La spirale perce la paroi dans un éclat, un volume explosif et accroissant. Quant au cercle rouge est un son fin, léger répétitif, lisse et constant que l’on entend en tendant l’oreille. En parallèle, le cercle vert suit le même mouvement mais plus rapidement et sa constance est perturbée par un rythme, des oscillations différentes. Enfin cette courbe bleue est stoppée, comme un son qui ponctuellement rythme une musique puis s’efface.

• Les notes de musiques forment un noyau, une partition claire, la musique que l’on souhaite, qui se disperse, s’évase vers une trame plus abstraite, des sons aléatoires, plus dissonants, moins identifiables.

• Les couleurs gouttent, coulent lentement et se diffusent comme se propageraient les sons dans l’espace. Elles se veulent aussi lumineuses et variables pour un réel effet de mouvement et de musicalité. La lumière, à l’image du son, change et se reflète, elle est plus ou moins forte.

• Les miroirs font référence à l’écho, la réverbération du son.

• Le papier est tantôt lisse, tantôt déchiré, plié, opaque ou translucide.

• Vous l’aurez compris, forment couleurs et matières s’opposent pour matérialiser des sons contraires : Triangulaire, pointu, piquant anguleux… pour un son aigu, vif, strident… / Rond, doux, fin, lisse… pour un son agréable, régulier, constant…

Je n’en dirai pas plus, à chacun d’interpréter, de comprendre et de ressentir cette création à sa façon.

Sons, formes et volumes.
Album : Sons, formes et volumes.

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Suite d’une formation : début en BTS design de produits !

A suivre – réalisation en cours… Patience…


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